Fable de la fontaine : Le Lion et le Moucheron
Grand classique de Jean de La Fontaine, la fable "Le Lion et le Moucheron" est la neuvième fable de son second livre situé de le premier recueil de la très célèbre oeuvre de l'auteur "Les Fables de La Fontaine".
Les conclusions morales de cette fable sont les suivantes : La première est qu'entre nos ennemis, les plus à craindre sont souvent les plus petits. La seconde est la suivante : qu'aux grands périls tel a pu se soustraire, qui périt pour la moindre affaire.
Fable de La Fontaine "Le Lion et Le Moucheron".
Va-t-en, chétif Insecte, excrément de la terre. (1)
C'est en ces mots que le Lion
Parlait un jour au Moucheron.
L'autre lui déclara la guerre.
Penses-tu, lui dit-il, que ton titre de Roi
Me fasse peur ni me soucie (2) ?
Un Bœuf est plus puissant que toi,
Je le mène à ma fantaisie.
À peine il achevait ces mots
Que lui-même il sonna la charge,
Fut le Trompette et le Héros.
Dans l'abord (3) il se met au large,
Puis prend son temps (4), fond sur le cou
Du Lion, qu'il rend presque fou.
Le Quadrupède écume, et son œil étincelle ;
Il rugit, on se cache, on tremble à l'environ ;
Et cette alarme universelle
Est l'ouvrage d'un Moucheron.
Un avorton de Mouche en cent lieux le harcelle,
Tantôt pique l'échine, et tantôt le museau,
Tantôt entre au fond du naseau.
La rage alors se trouve à son faîte montée.
L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir
Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée
Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir.
Le malheureux Lion se déchire lui-même,
Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs,
Bat l'air qui n'en peut mais (5), et sa fureur extrême
Le fatigue, l'abat ; le voilà sur les dents.
L'Insecte du combat se retire avec gloire :
Comme il sonna la charge, il sonne la victoire,
Va partout l'annoncer, et rencontre en chemin
L'embuscade d'une Araignée :
Il y rencontre aussi sa fin.
Morales et analyses :
Jean de la Fontaine à déclaré : « La fable est un tableau ou chacun de nous se trouve dépeint »
En effet il personnifiait ses personnages (animaux) dans ses fables afin de les rendre plus accessible, que les gens s'identifient à ces personnages.
Ici le lion et le moucheron sont deux animaux complètement différents, physiquement, mais aussi moralement.
Il commence à parler du moucheron en utilisant des termes péjoratifs dans la fable, en démontrant que sa petite taille ne l'empêche aucunement d'être agressif ! Pendant qu'il donne un air faible au lion, qui par définition se doit d'être fort. En "rabaissant le lion" il vient mettre en jeu son titre de roi. Au profit du moucheron. Les rôles semblent donc s'inverser, le moucheron devenant l'animal puissant des deux.
Pendant la phase de combat, l'auteur utilise des termes violent en rapport à la guerre. Il fait certainement allusion au fait que les humains eux mêmes mettent clairement en avant leurs statu d'animal durant un combat. L'humanité laisse place à des actions d'êtres non civilisés.
Une des morales qui peut en être tirée est que nous devons craindre ceux qui nous paraissent sans dangers. Et donc être prudent, quel que soit la taille de son adversaire.
« Plus à craindre ; les petits » et « Grands périls ; moindre affaire » permettent une mémorisation très facile de cette leçon !
Une fois de plus, Jean de Lafontaine vient nous donner une belle morale grâce à deux de ces animaux venant jouer les personnages de sa fable. Le lion devient pauvre malheureux, pendant que le moucheron triomphe jusqu'à lui même être victime de l'araignée.
Notons que cette fable à été inspirée de la fable d'Esope "Le courtisant et le Lion".
Axelle - rédactrice indépendante pour Lion Royaume.
Auteur : Mike
J'ai créé Lion Royaume pour que les fanatiques du lion puissent affirmer leur passion et imposer leur style grâce à l'image du roi des animaux. J'espère que ce blog post vous a plu et qu'il vous a apporté les informations que vous recherchiez.